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IN THE SPRING OF 2020, MILLIONS OF PEOPLE stood together to speak out and to fight against the historical injustices of anti-Black racism that persist to this day. The message was profound and impacted every facet of our lives personally and professionally. The loudest lesson was that it is no longer acceptable to be silent. As Margaret Wheatley once wrote, we don’t save others by being silent.
We teach our students that to be silent in the face of bullying is to endorse the bully, so we as a profession cannot be silent on racism and hatred. It is not enough to not be racist; we must actively speak out against racism, wherever and whenever we see it.
One way we start this change is by listening. We need to hear the stories of those affected by racism with open hearts and minds. We do this listening without interruption or providing advice. We just simply listen, then endeavour to make positive change no matter how uncomfortable it may make us feel.
As teachers, we are used to asking questions to challenge the critical thinking skills of our students. It is our professional and moral responsibility to ask ourselves difficult questions, and then to educate ourselves and to become aware of our own privilege and biases and the microaggressions that we hear or see every day.
I want to offer my sincere thanks to the guest editors — Andrew and Gail-Ann — of our feature on anti-Black racism, along with the many contributors to this section of the magazine. It has been a great privilege to listen to your stories and to learn from your experiences. Together, we break the silence of the past to create a more hopeful, respectful and diverse future.
Aspirer au changement, c’est sortir de sa zone de confort
AU PRINTEMPS 2020, DES MILLIONS DE PERSONNES se sont rassemblées pour lutter contre le racisme anti-Noirs et dénoncer les injustices historiques qui persistent encore aujourd’hui. Le message était profond et a eu un impact sur tous les aspects de notre vie personnelle et professionnelle. La leçon à retenir est qu’il n’est plus acceptable de se taire. Et comme l’a si bien écrit Margaret Wheatley, on ne sauve pas les autres en restant muet.
Nous enseignons à nos élèves que le mutisme face à l’intimidation revient à la cautionner, aussi au nom de notre profession, il est hors de question que nous gardions le silence quand il s’agit de lutter contre le racisme et la haine. Ne pas être raciste ne suffit pas; nous devons à tout instant dénoncer avec force le racisme.
Écouter avec attention est une façon d’amorcer ce changement. Nous devons entendre les témoignages des personnes touchées par le racisme le cœur et l’esprit ouverts. Nous le faisons toujours sans les interrompre ou les conseiller. Nous écoutons tout simplement ce qu’ils ont à dire, puis nous nous efforçons d’y apporter des changements positifs, même si cela nous met mal à l’aise.
En tant qu’enseignants, nous avons l’habitude de poser des questions pour tester la pensée critique de nos élèves. Et c’est à nous que revient la responsabilité professionnelle et morale de nous poser des questions difficiles, de nous éduquer et de prendre conscience de nos propres privilèges et préjugés ainsi que des microagressions que nous entendons ou voyons tous les jours.
Pour finir, je tiens à remercier sincèrement les rédacteurs invités — Andrew et Gail-Ann — pour leur participation à l’écriture de notre rubrique spéciale sur le racisme anti-Noirs, ainsi que les nombreux autres contributeurs à cette édition du magazine. Ce fut un grand privilège d’écouter vos témoignages et de tirer des leçons de vos expériences. Nul doute qu’ensemble, nous pouvons rompre le silence du passé et créer un avenir où l’espoir, le respect et la diversité l’emporteront.